Harcèlements : on fait quoi maintenant ?

Les différents baromètres sont unanimes : le harcèlement ne faiblit pas en France, qu’il soit de rue, scolaire, sexiste ou au travail. Un constat édifiant qui incite la com’ publique à s’emparer du sujet, toujours difficile à appréhender, identifier, prévenir, (d)énoncer dans la société. Sensibilisation, culpabilisation, responsabilisation… 

Pour les communicants, il s’agit aussi de trouver le bon ton pour en parler. Sans hésiter à user de la répétition, l’un des ressorts du harcèlement.

Longtemps, le harcèlement a été minimisé, banalisé, voire invisibilisé, à l’école comme en entreprise, dans la rue comme au domicile. Sous l’impulsion de mobilisations, #MeToo en tête, le sujet est peu à peu sorti du placard. Désormais sur la table, il n’en demeure pas moins une vraie problématique, au regard de son ampleur, toutes formes (physique, psychologique, numérique), générations et classes sociales confondues. D’où une responsabilité de la com’ publique en la matière, invitée à balayer en premier devant sa porte. En 2019, la loi de transformation de la fonction publique a imposé aux collectivités de mettre en place un dispositif de signalement des actes de violence, de discrimination, de harcèlement et d’agissements sexistes (AVDHAS), permettant d’ouvrir et recueillir la parole des victimes et des témoins, en toute confidentialité.

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